CONTENU DE LA COLLECTION PERMANENTE

Une grande diversité de parures

La gamme des parures de tête est large ; les variations portent sur les tailles (de l'ostentatoire au discret), le mode de fixation au cheveu, le matériau. L'identité sociale des personnes qui les portent est également déterminante, sans parler des influences de la mode et des courants artistiques (Art Nouveau par exemple) et de bien d'autres éléments encore…  Certains peignes peuvent mesurer plus de 50 cm ; d'autres ne dépassent pas quelques centimètres.

Le peigne de toilette ou de poche

Même s'il n'a pas pour vocation d'orner la coiffure, le peigne de toilette doit être évoqué car il est indispensable à la préparation des cheveux et se trouve au premier stade de leur embellissement. Il fait donc partie de la famille !  On s'apercevra qu'il ne manque pas d'intérêt. De même le peigne de poche qui peut réserver pas mal de surprises et fait montre d'humour parfois.

Le peigne d'ornement

Le peigne d'ornement peut maintenir la coiffure mais il sert surtout à l'embellir. Figuratif ou non, précieux ou modeste, il ne laisse pas indifférent.

Au XIXe siècle, en Europe, le haut du peigne est souvent articulé aux dents par une charnière et peut ainsi être porté en diadème ou rabattu sur un chignon.

Les piquesépinglesbarrettesserre-tête ou bandeaux aident à la tenue des cheveux tout en les embellissant.

Les baguesbroches à cheveux ou encore dessus de tresse sont strictement ornementaux, et se portent plus traditionnellement en Afrique ou en Inde.

Les parures à caractère transcendant

Certaines parures sont en effet réservées à des personnages haut placés dans la société car elles ont un sens à la fois spirituel et politique. Les tiares,  à l'origine, étaient des coiffes papales. Elles désignent également une couronne semi-circulaire, haute et souvent de forme triangulaire à l'avant, en métal orné de bijoux. Les femmes de la Cour des Tzars en avaient fait leur parure préférée. Les aristocrates et les lettrés chinois en portaient de très lourdes, taillées dans  le jade. Dans les églises chrétiennes, notamment en Espagne, on place toujours une tiare ou une couronne sur la tête de la Vierge.

Les couronnes, marques de royauté, ont également ce caractère sacré. Leur forme circulaire indique la perfection et la participation à la nature céleste, dont le cercle est le symbole. Leurs pointes souvent ornées de pierreries sont censées capter les forces supra-terrestres.

Les diadèmes, de valeur plus modeste se portent avancés sur le front.

Couronnes et diadèmes sur la tête des mariées consacrent plus sûrement leur union devant Dieu.

Images: 
Peigne de toilette, ivoire. U.K. 19e s.
Peigne de poche, celluloïd, argent. Allemagne, 1930
Peigne ornemental, celluloïd, USA, 1920
Épingle figurative, écaille, USA, 1890
Peigne-diadème. France, Milieu 19e s.
Diadème, Ecaille. France, 1880
Epingle. France, 19e s.
Kanzashi japonais. Début 20e s.
Peigne et barrettes, celluloïd, France, 1920
Bandeau, écaille. France 1930
Bandeau de soie. Chine, fin 19e s.
Broche décorative, argent. Afghanistan, 20e s.
Bagues décoratives. Sahel, 20e s.
Couvre-tresse, argent et verroteries. Inde, 1950
Diadème. Aluminium. France, 1920
Tiare de lettré, jade. Chine, 19e s.
Couronne, verre taillé. Europe, début 20e s.
Couronne de mariée. Suède, 1966